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Dans cet environnement, le Fonds a enregistré une performance négative au cours du mois, sous-performant son indicateur de référence.
La sous-performance du Fonds s’explique principalement par la contre-performance de nos investissements de long terme en actions.
Plus précisément, les valeurs de qualité et de croissance en Europe ont été pénalisées par les inquiétudes liées aux droits de douane potentiels, susceptibles d’affecter leurs bénéfices. Par ailleurs, ces valeurs ont été éclipsées par la surperformance des titres domestiques, notamment dans les secteurs industriels et les entreprises liées à la défense.
Malheureusement, nos stratégies de couverture n’ont pas été suffisamment performantes pour compenser la sous-performance relative de notre portefeuille d’actions.
De même, bien que notre faible sensibilité ait permis d’éviter les pertes liées à la forte hausse des taux allemands après l’annonce de Merz, elle n’a pas suffi à contrebalancer les pertes enregistrées sur les actions.
Sur une note positive, notre exposition à l’or ainsi qu’aux instruments de protection du crédit (CDS) a affiché des performances solides au cours du mois.
En Europe, l’ampleur des programmes de dépenses de défense et d’infrastructure laisse présager une croissance plus forte, une inflation élevée et des déficits budgétaires plus importants. Toutefois, les mesures de rétorsion et l’escalade de la guerre commerciale pourraient peser sur la croissance européenne.
Dans ce contexte, nous pensons toujours que les actifs risqués pourraient connaître une volatilité accrue, ce qui nous incite à adopter une position plus prudente pour préserver la performance absolue.
Par conséquent, nous maintenons notre exposition nette aux actions en dessous du point médian de notre fourchette cible, tout en conservant des options sur indices et des protections de crédit par le biais de Xover.
Néanmoins, un ralentissement de la croissance pourrait créer des opportunités pour nos investissements à long terme dans les actions.
En ce qui concerne notre positionnement obligataire, nous restons prudents, avec une sensibilité relativement faible mais positive.
Obligations | 33.7 % |
Actions | 30.4 % |
Monétaire | 23.6 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 12.4 % |
Nous recherchons des moteurs de performance au sein des différents pays, classes d'actifs et secteurs en Europe dans le but de construire un portefeuille robuste, capable de s'adapter rapidement aux mouvements de marché.
Environnement de marché
Le mois de mars a été marqué par d’importantes turbulences sur les marchés, les investisseurs étant aux prises avec les incertitudes macro-économiques découlant des tensions commerciales et des changements de politique budgétaire en Europe.
L’Allemagne fait volte-face et abandonne sa politique budgétaire conservatrice, réformant le « frein à l’endettement » pour permettre des déficits plus élevés et dévoilant un plan de relance budgétaire historique, qui prévoit 500 milliards d’euros d’investissements dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie et une augmentation des dépenses de défense.
L’instauration de droits de douane réciproques et des mesures commerciales spécifiques à certains secteurs continue de peser sur les perspectives de croissance aux États-Unis et dans le monde, et de faire craindre une hausse de l’inflation.
Dans ce contexte, l’incertitude politique a affecté les actions américaines, tandis que le changement de cap de l’Europe en faveur des infrastructures et de la défense a soutenu la performance des secteurs concernés.
Le S&P 500 est entré en territoire négatif, perdant plus de 10% par rapport à son pic de février, entraîné à la baisse par les valeurs technologiques et plus généralement des actions de croissance.
Pendant ce temps, le reste du monde a surperformé les États-Unis, malgré une baisse en euros en raison du fort rebond de la monnaie européenne.
Les craintes liées à la croissance ont entraîné une baisse des taux américains, tandis que les taux européens ont augmenté en raison du changement de politique budgétaire en Allemagne.
L’or a de nouveau augmenté dans ce contexte d’incertitudes, tandis que les devises d’Amérique latine ont bénéficié de la faiblesse du dollar américain.