La performance du Fonds a été négative sur le mois, mais il surperforme son indicateur de référence.
Dans un contexte où à la fois les actions et les obligations étaient à la baisse, le Fonds a su amortir en partie le mouvement.
Sur le marché des actions, les titres défensifs ont été particulièrement touchés, avec une pression notable sur les secteurs de la santé et de la consommation de base.
Notre positionnement sur les taux ainsi que notre exposition aux matières premières ont ainsi compensé la baisse des marchés d’actions.
Le Fonds a également tiré profit de sa position sur les instruments indexés à l’inflation.
Notre scénario demeure inchangé à la lumière des données macro-économiques du mois.
Dans ce contexte, nous restons optimistes quant aux actions. En effet, dans un scénario de ralentissement économique progressif et d’assouplissement monétaire mondial, les actifs à risque devraient continuer à bien se comporter tant qu’il n’y a pas de récession.
Cependant, nous maintenons certaines protections pour nous prémunir contre d’éventuelles mauvaises nouvelles politiques ou géopolitiques, notamment en raison des élections américaines.
En ce qui concerne les taux, nous conservons une sensibilité modérée aux taux d’intérêt et maintenons une exposition élevée aux marchés du crédit.
Pour renforcer la construction globale de notre portefeuille, nous avons mis en œuvre plusieurs stratégies de décorrélation, notamment une exposition aux matières premières (or et cuivre), à la volatilité et plusieurs stratégies optionnelles sur des indices actions.
Europe | 100.0 % |
Total % Actions | 100.0 % |
Environnement de marché
Le mois d’octobre a été marqué par une forte volatilité sur les marchés financiers, avec un repli des actions en devise locale tandis que les taux d’intérêt augmentaient.
Les risques liés à la croissance économique ont continué de préoccuper les investisseurs, malgré des signes de résilience, notamment de l’économie américaine. L’incertitude a été exacerbée par les prochaines élections américaines et leurs potentielles répercussions, particulièrement sur l’inflation et la croissance européenne.
En Europe, la croissance reste morose mais montre des signes d’amélioration, notamment en Allemagne. Cependant, le risque inflationniste persiste. Le Royaume-Uni a présenté son premier budget sous le nouveau gouvernement travailliste, annonçant des hausses d’impôts et des emprunts pour financer des projets d’investissement.
En conséquence, les taux britanniques ont augmenté de plus de 60 points de base, les taux allemands de 25 points de base et les taux américains de 50 points de base. On observe également une sous-performance de l’euro par rapport au dollar.
Par ailleurs, la saison des résultats du troisième trimestre a débuté avec des performances solides dans le secteur bancaire. Les prévisions des entreprises technologiques ont été plus contrastées, contribuant ainsi à l’instabilité du marché.
Enfin, malgré la hausse des rendements obligataires, le prix de l’or a encore augmenté en octobre, atteignant de nouveaux sommets à plus de 2 700 dollars. Sur les marchés pétroliers, la volatilité s’est accrue avec l’escalade du conflit au Moyen-Orient, mais les prix sont restés relativement stables.