Dans un contexte de détente généralisée des taux d’intérêt et de bonne performance des actifs risqués, le Fonds a enregistré une performance positive, bénéficiant de ses principaux moteurs de performance. Cependant, celle-ci est légèrement inférieure à son indicateur de référence, principalement en raison d’une sensibilité légèrement moindre sur la période considérée.
Concernant les taux, nos positions sur la dette américaine et notre exposition à certaines dettes des marchés émergents, à l’instar du Mexique et de la Pologne, ont eu un impact positif.
En matière de crédit, notre exposition aux marchés développés et notre sélection de dettes externes des pays émergents, notamment l’Argentine, ont eu un impact positif, légèrement contrebalancé par nos protections visant à réduire notre exposition à ce marché.
Enfin, sur le front des devises, nous avons bénéficié de notre exposition au dollar américain, à la livre sterling, aux dollars australien et canadien, ainsi que de nos positions vendeuses sur le yen japonais, tandis que notre position au real brésilien a eu un impact négatif.
Dans ce contexte d’atterrissage en douceur des économies sous l’impulsion d’une économie américaine qui reste résiliente et d’une inflation qui continue sa décrue progressive, les banques centrales pourront poursuivre leur politique accommodante. Ainsi, nous maintenons un niveau de sensibilité au taux relativement élevé, autour de 5 en fin de période.
Sur les taux, nous privilégions les taux réels et une stratégie de pentification aux États-Unis. Nous nous concentrons également sur les banques centrales qui sont en retard sur le cycle, comme le Royaume-Uni, mais aussi sur certains pays émergents, comme le Brésil et le Mexique. Nous avons également des positions vendeuses sur les taux japonais, qui devraient continuer à normaliser leur politique monétaire, où l’inflation commence à prendre racine, mais aussi sur la dette française dans un contexte de crise politique.
Sur le crédit, nous maintenons notre biais positif quoique prudent en raison des valorisations élevées, et conservons un niveau conséquent de couverture sur l’Itraxx Xover pour protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads.
Sur le front de la dette externe émergente, notre sélection reste diversifiée et nous continuons de privilégier les situations spéciales dans les pays dont l’économie est en cours de restructuration ou qui affichent une amélioration significative.
Enfin, concernant les devises, nous avons renforcé notre exposition au dollar américain suite à l’élection de D. Trump et nous conservons une exposition limitée aux devises des pays émergents. Toutefois, nous diversifions notre exposition aux devises des banques centrales affichant un ton moins accommodant, alors que la Fed poursuit sa normalisation monétaire et que la Chine met en place des mesures de relance avec le yen japonais, le real brésilien, la livre sterling et le dollar australien.
Europe | 28.5 % |
Amérique Latine | 22.2 % |
Amérique du Nord | 21.0 % |
Europe de l'Est | 9.4 % |
Afrique | 8.4 % |
Moyen-Orient | 6.9 % |
Asie Pacifique | 3.1 % |
Asie | 0.7 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
Le mois de novembre a été marqué par l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les républicains remportant également le Sénat et la Chambre des représentants.
Sur le front des banquiers centraux, nous pouvons souligner un deuxième abaissement du taux directeur états-unien de -25 points de base (pb) en dépit d’une stagnation de l’inflation à +2,6% sur un an et à +3,3% sur la composante sous-jacente des indices de prix à la consommation.
L’inflation s’est également inscrite en hausse sur le Vieux Continent à +2,3% en novembre alors que l’inflation sous-jacente reste ancrée à +2,7%. En revanche, les publications économiques ont clairement marqué le pas tant sur les indicateurs avancés, avec des indices PMI en contraction, que sur les indicateurs retardés, avec des données de production industrielle en baisse sur le mois.
Les pressions inflationnistes reviennent sur le devant de la scène également au Japon avec un rebond de l’inflation globale à +2,6% en glissement annuel et une inflation sous-jacente en hausse à +2,2%, contre 1,8% précédemment, résultant des récentes hausses de salaires.
En dépit d’un environnement de croissance forte et de la résurgence de l’inflation, les taux ont baissé de part et d’autre de l’Atlantique ce mois-ci, à l’instar du 10 ans américain (-12 pb) et du 10 ans allemand (-30 pb), notamment après l’élection de Scott Bessent au poste de secrétaire du Trésor américain.
Sur le front des devises, le dollar américain a continué de se renforcer après la victoire de Donal Trump à la présidentielle américaine, ce qui a pesé sur les devises des pays émergents.