Le Fonds a délivré une performance positive en absolu lors du mois de juillet, en léger retrait contre son indicateur de référence dans un environnement de forte contraction des marges de crédit.
Notre sélection de titres a une nouvelle fois contribué positivement à la performance du Fonds, notamment les principales thématiques d’investissement, à l’instar des obligations financières ou du secteur de l’énergie.
En revanche, nos stratégies de couvertures sur indices crédit ont contribué négativement consécutivement au fort appétit pour le risque des investisseurs durant ce mois de juillet.
Enfin, nous continuons de bénéficier de nos obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO), qui performent de manière régulière.
Nous nous concentrons sur nos principales thématiques d’investissement via une sélection d’obligations à haut rendement, sur les secteurs de l’énergie, de la finance et de notre sélection d’obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO).
Dans cet environnement volatil, nous maintenons nos stratégies de couverture sur les marchés à plus de 21%, afin de protéger le portefeuille contre le risque de nouvelles dislocations du marché, tout en nous concentrant sur l’alpha.
En effet, après des années de faiblesse dues à l’abondance de liquidités et au coût bas du capital, les taux de défaut devraient remonter à des niveaux plus normaux, ce que nous considérons comme un catalyseur à même de créer de réelles opportunités idiosyncratiques.
Enfin, le portage élevé du portefeuille (supérieur à 7%) et les valorisations attractives du crédit devraient atténuer la volatilité à court terme et permettre de générer de la performance à moyen et long terme.
Europe | 70.2 % |
Amérique du Nord | 10.1 % |
Amérique Latine | 9.5 % |
Asie | 4.1 % |
Europe de l'Est | 3.2 % |
Moyen-Orient | 1.4 % |
Afrique | 1.4 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
Les États-Unis ont fait état d’une croissance robuste au deuxième trimestre de +2,8% grâce à une bonne tenue de la demande intérieure.
Le marché de l’emploi états-unien a néanmoins fait état de signes de rééquilibrage avec une baisse des recrutements dans le secteur privé et une hausse du taux de chômage.
La croissance en zone euro a également surpris positivement à +0,3% au deuxième trimestre, tout comme l’inflation qui a réaccéléré à +2,5% sur un an.
Dans cet environnement, la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine ont maintenu un statut quo dans leur politique monétaire, avec un discours conciliant pour cette dernière, qui scrute désormais l’évolution du marché de l’emploi.
Enfin la Banque du Japon a procédé à un second tour de vis, cette année, de +0,15% et a annoncé un plan détaillé de réduction de son bilan fort d’une inflation évoluant au-dessus du seuil de 2%.