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Le mois de mars a été difficile pour le Fonds, avec une performance négative due à une volatilité accrue et à un risque quotidien important lié à la nouvelle administration américaine.
Bien que les positions vendeuses et les opérations de couverture aient généré des rendements positifs, ces gains ont été compensés par les pertes de nos positions longues.
Les positions longues dans les secteurs de la Consommation Discrétionnaire, de l'Industrie, de la Technologie et de la Santé ont été les plus à la traîne.
Parmi les principaux gagnants de la sélection des titres, on peut citer les positions longues sur Euronext, tirées par des niveaux de négociation élevés sur le marché, et sur Piraeus Financial Group, suite à de solides résultats au quatrième trimestre, ainsi que les positions vendeuses sur un nom du secteur du luxe et sur une compagnie aérienne américaine.
Les principaux perdants de la sélection des titres ont été les positions longues sur Amazon, en raison des inquiétudes concernant le ralentissement de la croissance ; Schneider Electric, affecté par les craintes d'une réduction des dépenses d'investissement dans les centres de données ; et SAP, en raison des prises de bénéfices dans le secteur technologique.
En réponse aux conditions difficiles du marché, notre approche est disciplinée. Par conséquent, la majeure partie de l'activité de notre portfolio a été dominée par des décisions de gestion des risques, réduisant l'exposition brute de 115 % à moins de 100 % et l'exposition nette de 20 % à 15 %.
Le monde est confronté à une incertitude sans précédent, les politiques tarifaires de la nouvelle administration américaine introduisant la « Trump mania » sur les marchés mondiaux.
Il existe un risque évident de guerre commerciale tous azimuts, qui imposerait aux dirigeants d'entreprises et aux investisseurs de travailler dans l'incertitude totale.
L'impact économique de cette incertitude ne s'est pas encore manifesté dans les données économiques et les bénéfices des entreprises.
La saison des publications du premier trimestre devrait être marquée par une perte de confiance dans les perspectives de bénéfices pour 2025.
Dans ces circonstances, nous continuons à nous concentrer sur la préservation du capital jusqu'à ce que la volatilité géopolitique s'atténue, tout en restant réactifs et opportunistes face aux opportunités qui se présenteront dans les mois à venir.
Europe EUR | 23.3 % |
Europe ex-EUR | 6.6 % |
Autres | 2.2 % |
Amérique du Nord | -0.1 % |
Dérivés Indices | -21.1 % |
Notre objectif est d’offrir une performance absolue à long terme grâce à notre approche dynamique et opportuniste des actions européennes.
Environnement de marché
La faiblesse des données économiques américaines, associée aux craintes suscitées par la politique tarifaire imminente du président Trump et le risque d'une guerre commerciale prolongée, a catalysé la pression continue à la vente sur les actions américaines qui a commencé à la mi-février.
Les valeurs technologiques ont été particulièrement touchées, le Nasdaq ayant chuté de 8 % en mars, ce qui a marqué le pire mois pour les actions mondiales depuis 2023.
Les actions européennes ont également été touchées, chutant de 3,68 % malgré un programme de défense et d'infrastructure de 500 milliards d'euros du gouvernement allemand, que l'on considère comme un catalyseur potentiel de la croissance européenne.
La réduction des positions des « hedge funds », qui a débuté en février, s'est accélérée début mars, provoquant une flambée de la volatilité qui s'est avérée pénalisante pour les investisseurs.
En Europe, les secteurs défensifs ont surperformé les secteurs cycliques ; les services aux collectivités, les assurances, l'énergie et les télécommunications ont enregistré des rendements positifs, tandis que la consommation discrétionnaire, la technologie et la santé ont été à la traîne.