Le Fonds a délivré une performance positive en absolu lors du mois de novembre, en retrait de son indicateur de référence, qui a davantage bénéficié de l’assouplissement des taux longs.
Notre sélection de titres à une nouvelle fois contribué positivement à la performance du Fonds, notamment les principales thématiques d’investissement, à l’instar des obligations financières ou du secteur de l’énergie.
Nous continuons de bénéficier de l’afflux de nouveaux émetteurs sur le marché primaire du crédit qui présentent des valorisations attractives.
Enfin, nous conservons une exposition au segment des obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO), qui performent de manière régulière.
Nous continuons à nous concentrer sur nos principaux thèmes d’investissement par le biais d’une sélection d’obligations à haut rendement, d’énergie, de valeurs financières et de notre sélection de CLO.
En outre, dans cet environnement volatil, nous maintenons nos stratégies de couverture du marché à plus de 20%, afin de protéger le portefeuille contre le risque de nouvelles perturbations du marché, tout en nous concentrant sur l’alpha.
En effet, après des années de faiblesse due à l’abondance de liquidités et au faible coût du capital, les taux de défaillance devraient remonter à des niveaux plus normaux, ce que nous considérons comme un catalyseur qui devrait créer de réelles opportunités idiosyncratiques.
Enfin, le portage élevé du portefeuille (plus de 6,9%) et les valorisations attrayantes du crédit devraient atténuer la volatilité à court terme et contribuer à générer des performances à moyen et long terme.
Europe | 71.3 % |
Amérique Latine | 9.7 % |
Amérique du Nord | 8.7 % |
Europe de l'Est | 3.4 % |
Asie | 2.6 % |
Afrique | 2.2 % |
Moyen-Orient | 2.1 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
Le mois de novembre a été marqué par l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les républicains remportant également le Sénat et la Chambre des représentants.
Sur le front des banquiers centraux, nous pouvons souligner un deuxième abaissement du taux directeur états-unien de -25 points de base (pb) en dépit d’une stagnation de l’inflation à +2,6% sur un an et à +3,3% sur la composante sous-jacente des indices de prix à la consommation.
L’inflation s’est également inscrite en hausse sur le Vieux Continent à +2,3% en novembre alors que l’inflation sous-jacente reste ancrée à +2,7%. En revanche, les publications économiques ont clairement marqué le pas tant sur les indicateurs avancés, avec des indices PMI en contraction, que sur les indicateurs retardés, avec des données de production industrielle en baisse sur le mois.
Les pressions inflationnistes reviennent sur le devant de la scène également au Japon avec un rebond de l’inflation globale à +2,6% en glissement annuel et une inflation sous-jacente en hausse à +2,2%, contre 1,8% précédemment, résultant des récentes hausses de salaires.
En dépit d’un environnement de croissance forte et de la résurgence de l’inflation, les taux ont baissé de part et d’autre de l’Atlantique ce mois-ci, à l’instar du 10 ans américain (-12 pb) et du 10 ans allemand (-30 pb), notamment après l’élection de Scott Bessent au poste de secrétaire du Trésor américain.