1
2
3
4
5
6
7
Le Fonds a affiché une performance positive au cours du mois.
Les principaux contributeurs positifs à la performance ont été : DS Smith, Shinko, Banco Sabadell et Hess.
Les principaux contributeurs négatifs à la performance ont été : Juniper et Surmodics.
Le taux d’investissement du Fonds est de 120%, en hausse par rapport au mois précédent.
Avec 46 positions en portefeuille, la diversification reste satisfaisante.
2024 a été une année très compliquée pour le « merger arbitrage » : forte pression antitrust notamment aux États-Unis avec des opérations bloquées (Capri, Albertsons) et d’autres sous surveillance renforcée (Hess, Pioneer Natural Resources, Catalent ou Juniper).
La reprise de l’activité M&A n’a pas été aussi soutenue qu’attendu en raison du contrôle accru des autorités de la concurrence, et d’opérations très volatiles (DS Smith, United States Steel, China Traditional Chinese Medicine) qui ont entraîné le débouclement et la fermeture de plusieurs portefeuilles de « merger arbitrage » au sein des plus grandes plateformes d’investissement.
2025 s’annonce sous de bien meilleurs auspices grâce à un environnement antitrust plus favorable à l’activité M&A, et ce, au niveau mondial : le changement d’administration aux États-Unis suite à l’élection de Donald Trump ; la publication du rapport Draghi en Europe recommandant l’émergence de champions nationaux pour faire face à la concurrence mondiale ; le régulateur au Royaume-Uni poussé par la classe politique à privilégier l’activité économique ; le marché japonais qui poursuit son ouverture aux capitaux étrangers. La baisse des taux devrait également être un moteur de l’activité M&A dans les trimestres à venir.
Amérique du Nord | 50.6 % |
Europe ex-EUR | 12.7 % |
Autres | 11.7 % |
Europe EUR | 11.6 % |
L’avantage de la stratégie « Merger Arbitrage » est qu'elle ne comporte quasiment aucun risque de marché. Le seul risque associé est celui d’un échec de la transaction. C'est pourquoi notre approche est prudente, tant dans la sélection des opérations intégrées au portefeuille, que dans l’importance que nous portons à la diversification de ce portefeuille.
Environnement de marché
Le mois de janvier a été contrasté pour les performances de « merger arbitrage » avec un excellent début de mois porté par un resserrement généralisé des décotes de M&A. Ce mouvement reflète l’optimisme de l’ensemble des acteurs avec l’arrivée de l’administration Trump qui devrait être plus favorable à l’activité M&A.
Ce sentiment est également présent en Europe où Marcus Bokkerink, le président de la Competition and Markets Authority (CMA) du Royaume-Uni, a été démis de ses fonctions par le gouvernement britannique qui souhaiterait un nouveau président plus favorable à la croissance et au business.
La fin du mois de janvier a été marquée par la décision du Département de la Justice des États-Unis (DOJ) qui a intenté une action en justice pour bloquer l’acquisition de Juniper Networks par Hewlett Packard Enterprise pour un montant de 14 milliards de dollars.
Le DOJ a fait valoir que cette fusion réduirait la concurrence sur le marché des équipements sans fil pour entreprises, consolidant le secteur de trois grands acteurs (HPE, Juniper et Cisco Systems) à seulement deux. Cette décision a surpris le marché et a entraîné un retour des incertitudes sur les deals plus complexes, comme Surmodics.
L’indice HFRX Merger Arbitrage s’est apprécié au cours du mois de +1,35%.
Mesurée en nombre d’opérations, l’activité M&A est en léger repli avec 18 transactions annoncées au niveau mondial. Ce léger repli est notamment lié au ralentissement des annonces aux États-Unis dans l’attente des premières mesures du gouvernement Trump.
On notera l’annonce de trois opérations de plus de 10 milliards de dollars : Johnson & Johnson a annoncé l’acquisition d’Intra-Cellular Therapies, Inc. pour un montant total d’environ 14,6 milliards de dollars pour se renforcer dans le domaine des neurosciences ; le secteur bancaire italien continue d’être actif avec l’annonce du rachat hostile Mediobanca par Banca Monte dei Paschi di Siena pour 13 milliards d’euros ; et enfin le lancement d’une offre hostile de QXO sur le distributeur des produits de construction spécialisés Beacon Roofing Supply (11 milliards de dollars).